LA PSYCHOLOGIE POSITIVE PEUT-ELLE FAIRE NOTRE BONHEUR ?

Mardi 15 mars 2022
9, Place Marcel Paul - 75014 Paris

LA PSYCHOLOGIE POSITIVE PEUT-ELLE FAIRE NOTRE BONHEUR ?

Discussion-débat autour du livre «Happycratie - Comment l’industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies» - 2018 -Editions Premier Parallèle.

Date : Mardi 15 mars 2022 à 19h00 - Entrée libre

Lieu : 9, Place Marcel-Paul - 75014 Paris - Métro : Pernety

Attention : Places limitées - Inscription obligatoire par mail -

Remplir le formulaire de contact du site Internet https://comprendre-epoque.netlify.app/contact/ en indiquant que vous vous inscrivez à cet évènement. Vous recevrez une confirmation dans la limite des places disponibles.

Le passe vaccinal sera contrôlé à l’entrée.

Pour les auteurs Eva Illouz, sociologue et Edgar Cabanas, psychologue, l’industrie du bonheur affirme pouvoir façonner des individus capables de faire obstruction aux sentiments négatifs, de tirer le meilleur parti d’eux-mêmes en maîtrisant leurs désirs improductifs et leurs pensées défaitistes.

C’est au début des années 2000 que le psychologue américain Martin SELIGMAN publie le “Manifeste introductif à une psychologie positive” dans les colonnes de l’american psychologist. Il considère comme une «mission de créer une nouvelle science du bonheur». Il a pour objectif de se tourner vers le marché des personnes saines et normales et de «maximiser le potentiel de l’individu».

Pour SELIGMAN, un individu heureux est neutre et objectif, au-delà des considérations morales, éthiques et idéologiques.

De très nombreuses publications, associations, sites, conférences, etc. se réclament aujourd’hui de la psychologie positive. Elles promettent bonheur, bien-être, optimisme, pleine conscience, etc.

Pour le courant de la psychologie positive, le bonheur est affaire de volonté individuelle, la négativité est rétrograde et il faut s’en détourner.

Les auteurs ouvrent le questionnement suivant : Peut-on faire du bonheur un produit de consommation comme un autre ? Devenons-nous plus heureux pour autant ? Cela peut-il avoir des effets inverses ? Et au fond, en quoi cette forme de quête du bonheur est-elle liée aux conditions de notre époque ?